Entretien professionnel, intervention devant un groupe de collègues, animation d’une réunion, oral d’examen ou de concours… les occasions sont nombreuses de parler en public. découvrez ici nos conseils pour être prêt en toutes circonstances !

EN AMONT, il est essentiel de faire un travail de fond. Cela peut prendre plusieurs mois car l’enjeu est d’acquérir des réflexes, des automatismes afin d’être naturel, ou du moins de le paraître, lorsqu’on est amené à parler en public… Que ce soit dans le cadre d’un entretien professionnel, devant un jury ou face à un amphithéâtre, les fondamentaux seront les mêmes. Tout d’abord, apprendre à respirer en pratiquant la respiration abdominale. Faire régulièrement des exercices de décontraction notamment des épaules et de la nuque. Chauffer les muscles du visage en faisant des grimaces et en bâillant de façon exagérée. Cela vous amènera à des exercices d’articulation et de diction. Pour compléter tout cela, je vous conseille de lire régulièrement des textes tout haut afin de vous habituer au son de votre voix. Jouez avec le rythme et le volume, n’hésitez pas à moduler l’intensité du son et à varier les intonations . Enfin, devant un miroir, exercez-vous à communiquer des émotions sans utiliser la parole, par vos expressions, mimiques, par le sourire et le regard. On ne vous demande pas d’être un grand acteur, rassurez-vous. Il s’agit simplement de savoir utiliser la communication non verbale.

AVANT L’INTERVENTION, vous devez faire un travail préparatoire. En effet quelques semaines ou quelques jours avant de parler en public, selon votre expérience, vous devez préparer concrètement votre intervention. Prenez des notes claires et concises : quel est votre message essentiel, celui que vous souhaitez que l’on retienne en toute priorité ? Quelle attaque allez-vous choisir ? Quelle conclusion ? Comment ouvrir le débat le cas échéant ? Quelles sont les questions que vous aimeriez vous voir poser ? Quelles sont celles qui vous embarrasseraient éventuellement ? Travaillez sur les réponses à ces dernières en priorité. Trouvez votre dynamique car il est essentiel que le discours reflète votre personnalité. L’organisation des arguments, la logique interne à votre intervention, la conviction qui s’en dégage, tout doit vous ressembler. Réfléchissez à des exemples, à des illustrations que vous proposerez de vous-même, évitant ainsi qu’on vous les demande, vous risqueriez d’être pris de cours. Enfin, répétez plusieurs fois car le naturel se travaille et la capacité d’improvisation est issue de l’expérience. Un ou une amie peut vous faire répéter, vous poser des questions… Il ne s’agit pas de rabâcher mais de se sentir à l’aise et confiant.

JUSTE AVANT votre oral, je vous conseille un travail d’échauffement. Ce travail sera facile car il fera appel aux automatismes acquis grâce à votre travail de fond. Vous détendrez et assouplirez les muscles du visage – en faisant des grimaces – ainsi que les muscles des épaules et du cou – rotations lentes -. Prévoyez un moment de calme et chauffez votre voix grâce à des exercices de vocalisation tel que le humming et d’articulation lente. Vous êtes prêt à parler en public !

LA CLE DU SUCCES : savoir respirer ! On ne le dira jamais assez, le souffle est la matière même de la voix. Pour préserver vos cordes vocales, pour parler en public sans forcer et être sûr d’être bien entendu et écouté, apprenez à utiliser la respiration abdominale. C’est simple et efficace, avec un peu d’entraînement vous n’y penserez même plus… Pour débuter, voici mes conseils : devant un miroir, redressez-vous sans cambrer. Rentrez légèrement le ventre (gaînez) et soufflez. Inspirez en repoussant le ventre vers l’avant comme si vous vouliez le remplir d’air. En réalité ce sont toujours les poumons bien sûr qui se remplissent et se vident. Le but de la manoeuvre ? Limiter les mouvements de la poitrine et des épaules vers le haut, qui sont dommageables pour la voix.

En quelques cours, avec un peu d’entraînement, vous aurez toutes les techniques et des exercices efficaces pour gagner en confiance et en autonomie ! Pour un travail de fond sur plusieurs mois, optez de préférence pour une carte de 10 cours, pour une mise en condition exprès sur quelques jours, la carte de 3 cours est idéale, tandis que la carte de 5 cours vous propose une approfondissement ou un entraînement. Découvrez nos formules et trouvez celle qui vous correspond ici